Révisions, révisions ... [Hermione] Terminé|

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Ces derniers temps, j'ai remarqué que je commence à réviser pour les B.U.S.E.s. Mais pas n'importe quand. J'attends patiemment que personne ne puisse me voir, et je disparais à la Bibliothèque. C'est que j'ai une réputation à tenir, moi. J'ai donc attendu que mes deux meilleurs amis aillent à leurs cours respectifs pour me glisser jusqu'au plus grand lieu d'études que j'ai jamais vu.

Le problème, c'est que d'habitude j'arrive à retourner à la Salle Commune et à sortir un Chocogrenouille avant que mes amis n'y entrent à leur tour. Mais aujourd'hui, je n'ai pas vu le temps passer, ni même la Bibliothèque se remplir -ce qui indique généralement la fin des cours. Vu que généralement, personne veut s'asseoir à mes côtés ici, j'ai pas fait attention à ce qui se passe autour de moi.

Il faut dire aussi, et ce pour ma défense, que je suis plongé dans un devoir particulièrement difficile d'Astronomie. Et puis, même si Nott a bien compris que je ne suis pas un crétin, j'aimerais bien que notre prof au chien bizarre s'en rende compte à son tour. Parce que ce serait dommage que Nott soit défavorisé parce que je suis un imbécile.

Ça fait donc je ne sais pas combien de temps que je suis plongé dans une demi-douzaine de livres sur l'Astronomie, conseillés par notre professeur. J'ai à côté de moi ma bouteille d'encre, mon parchemin d'ores et déjà gribouillé de nombreuses annotations et ma plume que je mordille en main. Je soupire. Je ne comprendrais jamais comment Hermione et Nott font pour passer tant de temps dans les bouquins.

J'aurais voulu abandonner, mais le devoir est à rendre demain et j'ai pas eu le temps de m'éclipser cette semaine, parce que Hermione et Harry passaient tout leur temps à me parler de cette idée qu'on a eue l'autre soir à propos de donner des cours de défense aux autres élèves. Et du coup, j'ai pas pu travailler.

Les planètes et leurs satellites a écrit:

Callisto (J IV Callisto) est un satellite naturel de la planète Jupiter, découvert en 1610 par Galileo Galilei. Cependant il semblerait que Gan De, un astronome chinois l'ait découverte en 362 av. J.-C. Callisto est la troisième plus grande lune dans le système solaire, la deuxième du système jovien, après Ganymède. C'est également la lune galiléenne la plus éloignée de Jupiter et la seule à ne pas être en résonance orbitale. Callisto se serait formée par accrétion du disque de gaz qui entourait Jupiter après sa formation.

Voilà qui est intéressant ! Jetant de temps à autres un coup d'oeil sur le livre pour ne pas écrire n'importe quoi, j'entreprends de noter des trucs importants, comme le nom de l'astronome qui l'a découvert ou encore les particularités de la lune de Jupiter. J'entends alors quelqu'un s'asseoir à mes côtés mais, pas gêné pour le peu, ne lui accorde pas d'importance.

Hermione adorait Poudlard, dès son arrivée elle s'y était sentie chez elle, même avant d'avoir aperçu le colossal château, en observant jours et nuits sa lettre d’admission elle avait imaginé mille et une choses qui en ferrait sa maison, et finalement rien n'avait été comme prévu, juste beaucoup plus beau. Les rencontres qu’elle y avait fait, ce qu’elle y avait appris et vécu, tout cela la marquait et la faisait évoluer énormément, elle ne doutait pas que les plus belles années de sa vie resteraient dans ce château et malgré ce qu'elle savait arriver à grands pas, elle voulait en faire partit.

Mais à coté des aventures et des amis, des passages secrets et des surprises, son lieu préféré, son véritable "chez elle", bien qu'il n'appartienne à personne, était la bibliothèque. Y passant depuis sa première année la moitié de son temps en ne s'en lassant pourtant pas, la Granger y allait d'un pas léger en cet après-midi froid et annonciateur de neige.
Elle passa la porte avec un sourire ravi - sa discussion avec Ginny la veille jusque tard dans la soirée lui avait permis, sans parler de ce qui lui trottait dans la tête depuis plusieurs semaines, de se soulager et d’avoir les idées plus clairs ou du moins plus légères-, passant quelques minutes au bureau de la bibliothécaire au près de laquelle elle s’informa sur les nouveaux arrivages de livres et à qui elle rendit une dizaine de livres empruntés deux jours au paravent, Hermi' partit finalement le long du large couloir liant chaque rayons.

Alors qu'elle avançait pensive et observant enthousiaste chaque rangées de livres, elle s’arrêta soudainement faisant presque tomber la personne derrière elle. S'excusant elle attendit que le jeune étudiant aie reprit son chemin pour jeter un nouveau regard au rayon sur l'astronomie. Attablé elle reconnu un rouquin qu'elle connaissait bien, elle avait bien cru le voir mais l'idée lui avait semblé folle, il affirmait toujours ne pas apprécier ce lieu et passer son temps avec des Gryffondors plus jeunes dans la salle commune pendant que Harry et Hermione avaient des cours seuls.

Elle s’avança d’abord lentement dans le rayon hésitant sur ce qu'elle allait faire mais finalement elle décida de rester des plus simples et partit chercher les livres qui l’intéressaient dans les rayons voisins ( métamorphose, potion et historie de la magie), elle hésita à aller jusqu'au petit rayon consacré aux livres moldus comme elle s'était dit en discutant avec Nathaniel mais elle était trop pressée de rejoindre son ami.

S'asseyant alors juste à coté du Weasley, il ne tourna pas la tête sur la jeune fille en robe noire les cheveux lâchés quelque peu sauvage, elle s'y serait attendue, il réagissait comme un habitué lasse des intrus venant perturber une lecture. Elle l'observa pensivement une demi secondes avant de se plonger dans un livre sans vraiment s'y intéresser.

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Je continue de prendre des notes, m'appuyant sur les nombreux livres qui m'entourent. C'est pas tant que Callisto est un astre intéressant, mais Jupiter l'est, lui. Je prends donc des notes sur Jupiter, qui vont ou non me servir à mon devoir pratique de vendredi. On va étudier Callisto, mais c'est toujours sympa de savoir ce qu'il se passe pour sa planète. Alors je note.

Finalement, je me sens plutôt pas trop mal ici. Au moins, personne n'est là pour me rappeler à quel point je suis un imbécile, ni même pour parler et me déconcentrer quand je fais mes recherches sur ce que mes amis trouvent plutôt inutile. Surtout sachant que l'astronomie est l'une des composantes de la divination, et que c'est une science que Hermione tient en grippe.

Je soupire alors que je note que Callisto est en rotation synchrone autour de Jupiter. Je n'ai aucune idée de ce que ça peut bien vouloir dire. Je soupire à nouveau, coinçant ma plume entre mes dents et décide de chercher dans les autres livres ce que ça peut signifier. Je me tourne vers ma droite pour choper Lumières d'étoiles, Les couleurs de l'invisible et manque de m'étouffer en voyant qui est cette personne qui s'est assise à mes côtés.

Je cligne plusieurs fois des yeux, pour être bien certain de ce que je vois. Malheureusement, je ne me suis pas trompé, et mes yeux ne m'ont pas joué un sale tour. Il s'agit bien de ma meilleure amie, Hermione Granger. Je prends une lente inspiration pour me calmer. J'ai pas dû voir le temps passer, mais maintenant je suis cuit. Je repose tranquillement ma plume sur mon parchemin de brouillon et inspire une seconde fois.

Je ne suis pas tellement sûr qu'il me faille lui parler. Après tout, peut-être qu'elle m'a pas reconnu. Ou tout du moins qu'elle en a pas cru ses yeux quand elle m'a vu entouré de tous ces bouquins et parchemins, la tête penchée sur l'un d'eux et prenant des notes. Ma réputation est foutue.

"Mione qu'est-ce que ... T'avais pas cours ?"

J'ai chuchoté. Je pense quand même pas avoir réussi à lui cacher ma panique, surtout que je sens mes oreilles s'échauffer et donc, devenir rouges, signe chez moi soit de colère, soit de gêne et/ou panique. Je déglutis. Je sens que si elle en parle à Harry, je vais être bon pour recevoir ses moqueries. Et puis, si elle lui en parle, il ira en parler aux jumeaux, et c'en sera fini de Ronald Bilius Weasley.

Hermione commençait presque à se penser seule quand Ronald l’aperçu enfin, il la fixa stupéfié sans ne savoir rien dire et la jeune Gryffy' tourna alors un regard amicale vers lui, elle lu sourit et attendant qu'il réagisse normalement avant de fermer un livre peu intéressant auquel elle tentait de s’intéresser depuis tout à l'heure.

- Le professeur d'arithmancie avait une formation au Caire sur l'histoire des nombres...
Je t'avais prévenue pourtant!

Avec un rire léger elle attrapa ses feuilles de notes en y jetant un coup d'oeil rapide et complice. µ

- Je n'ai même pas toutes ces infos dans mon devoir...

Elle espérait que son regard suffisait à exprimer à quel point elle était contente de l'avoir trouvé la, autant car ils ne s'étaient plus vu depuis quelque jours - et que leur conversation avait été...Surprenant, elle n'y avait plus vraiment penser car cela fessait des questions de plus - et que parcequ'elle ne s'attendait pas à ce qu'il passe du temps la bibliothèque.

-Tu ne sembles pas ravi de me voir!

Son ton était léger et elle pouvait tout à fait comprendre qu'elle l'ai surpris ou dérangé, c'est donc amicalement qu'elle lui dit cela tout en lui rendant son parchemin.

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Je m'en souvenais plus ... Si j'avais su, ça m'aurait évité toutes ces complications. Faisant une grimace, je la regarde prendre ma feuille de travail. Je referme distraitement les livres ouverts devant moi, l'écoutant tout aussi distraitement. Je soupire. Voilà que je suis foutu, je prends même plus de notes que notre Hermione nationale ...

"C'est que ça m'intéresse ... Et puis, je travaille avec Nott, alors je peux pas me permettre de me planter, sinon il me loupe pas."

J'essaie vraiment de me trouver des excuses là où j'en ai pas besoin. Me justifier de mon travail devant Hermione, c'est comme me justifier de mes blagues douteuses devant Seamus : ridicule et inutile. Mais je tiens à ma dignité, et j'aimerais pas qu'elle répète dans tout le Château que je faisais mes devoirs de façon assez intense.

"C'est pas ça ..."

C'est vrai, je l'aime bien Mione, c'est ma meilleure amie. Et puis, quand je la vois, même si on se prend la tête comme chiens et chats, je sais que je vais apprendre des trucs et ma journée s'en trouve finalement plus gaie. C'est juste que j'aurais aimé par exemple qu'on se croise dans les couloirs, ou qu'on se voit dans la salle commune, ce qu'on n'a pas fait depuis trois jours et je m'en sens mal.

Je soupire de nouveau, dessinant des arabesques sur un parchemin vierge face à moi.

"Je voulais pas que vous sachiez que je travaille en douce. La vérité, c'est que je voulais te faire la surprise de mes B.U.S.E.s ... Et que je voulais pas que Harry et les jumeaux puissent se moquer de moi parce que j'étudie."

Et puis, mais ça je lui dirais pas, je voulais aussi leur montrer que je suis pas le débile qu'ils pensent que je suis. Et malheureusement, mis à part dans mes études, je peux pas le leur montrer. Même s'ils sont époustouflés par mes compétences aux échecs mais qu'ils n'ont encore jamais fait le rapprochement. Et par-dessus tout, je peux pas réellement leur parler de la relation que j'ai avec Iseult, et encore moins de cette que j'entretiens avec Nott.

Je me tortille néanmoins les doigts, regardant ma plume dont l'encre s'assèche lentement et la pile de livres posée devant moi, attendant patiemment que mon amie se moque de moi. Parce que je suis sûr que c'est ce qu'il va arriver. J'ai les oreilles de plus en plus rouges tandis que je commence à me balancer doucement sur ma chaise.

Comme attendu la neige commença à tomber, dans les premières minutes, seulement quelque flocons, ils semblaient seules et perdus, ce qui lui fit penser à tous ceux qui n'avaient rien compris lorsque la guerre se fut déclenchée. Ensuite vint une neige soutenue, Hermi' pensa alors aux troupes qui se préparaient, à la merveilleuse école qu'était Poudlard tentant de se transformer en fort de guerre. Et puis le combat éclata, les flocons poussés par le vent venaient frapper sur les carreaux de la bibliothèque. Les sorciers tombaient, les uns après les autres, l'endroit sombrait sous les corps ou le désespoir, les mangemorts approchaient, ils n'étaient plus là pour les aider, il savait comment il voulait attaquer et y était parvenu.

La jeune Gryffondor détourna pensivement son regard du dehors, elle n'avait écouté que distraitement son ami et a présent le fixait sans cligner en tentant de réfléchir à ce qu'il avait bien pu dire pendant que ses pensées se perdaient dans l'avenir de tous. Chaque personne présente dans cette bibliothèque aurait à se battre, chacun perdrait des proches ou les verraient souffrir.

Le silence s'était fait depuis cinq minutes et elle n'avait rien dit, rien fait, elle fixait le regard vide le Weasley sans vraiment le voir. Finalement elle cligna des yeux et son expression se dégrada d'un souffle, elle se retrouva les larmes aux bords des yeux à observer désespérée son ami.

-Ronald,...Je ne sais plus quoi faire.

Avant même de parler à Harry, elle s'était dit que s'il fallait qu'elle explique son retour dans le passé à quelqu'un, ce serait Ron, autant car il était impossible que cela soit quelqu'un d'autre que car elle savait qu'il la comprendrait et la soutiendrait. Du moins elle l'espérait mais il ne le repousserait certainement pas, et c'était le principal. Pour Harry, ce serait bien plus compliqué, qu'il la croie, qu'il l'accepte et qu'il l'écoute. Têtu et solitaire il n'accepterait certainement pas de ne pas être à la base de l’initiative, pas qu'il veuille toute la gloire mais il préférait aller seul vers le danger.

Même l'avouer au rouquin n'avait été qu'une solution finale, en cas d'urgence. Du moins c'est ce qu'elle s'était dit avant d'employer le retourneur de temps, à peine revenue dans le passé, elle avait compris que ce serait plus difficile qu'attendu.

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Qu'est-ce qui lui prend ? C'est pas la Hermione que je connais ça. Elle est ... Elle ne pense pas ? En tous cas, c'est ce que son regard semble dire, posé sur moi comme ça. Je suis même pas sûr qu'elle ait entendu ou écouté ce que j'ai dit. Elle est pas comme d'habitude.

Et pour cause ! Elle qui n'aurait pas manqué de rire à ma tentative ridicule pour m'expliquer, ne fait que me regarder, les yeux vides, comme si son cerveau avait pris des vacances pour quelques minutes. Je vois son beau visage -j'ai dit beau visage ?- se décomposer et ses yeux, la seconde précédente complètement vides, maintenant pleins de larmes.

Je commence par paniquer. Puis je me souviens de la première année 'ne panique pas, Ron !', de sa douce voix -j'ai dit douce voix ? Je respire à fond alors qu'elle articule quelques mots. Mots que je ne comprends pas. Je veux dire, j'ai bien compris ce qu'elle dit, mais pas ce que ça signifie. Il lui suffit d'étudier à son tour si elle veux avoir ses B.U.S.E.s, elle le sait, elle arrête pas de me rabâcher ça depuis la première année.

Sans réfléchir bien plus longtemps, je prends mon brouillon de ses mains et le pose sur la table, alors que mon bras entoure ses épaules. C'est qu'on n'a jamais été réellement proches elle et moi. Mais j'arrive à faire sourire Iseult, alors je vois pas pourquoi je pourrais pas consoler ma meilleure amie. Je la berce doucement, ma tête contre la sienne.

"Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu peux m'en parler tu sais."

Alors que Madame Pince vient à notre rencontre pour nous demander de parler moins fort, je lui lance un regard plein de la haine que je voue à Malefoy. Je savais que ça la ferait partir. Je me redresse et me tourne sur ma chaise pour me trouver face à mon amie. Je prends l'une de ses mains pour la rassurer doucement, attendant qu'elle me dise ce qui la tracasse.

"Je me suis bien rendu compte que quelque chose a changé chez toi. T'as l'air ... Plus à l'ouest. En vérité, ça m'inquiète un peu Mione."

Heureusement que Harry et les jumeaux ne sauront jamais rien de ce qui se sera passé dans cette bibliothèque ce soir. Sinon, je serais condamné à des blagues sur ces scènes à vie. Et je compte vivre assez longtemps pour vois mes petits-enfants.

Alors que son ami l'étreignait doucement Hermione ferma les yeux, sa tête sur son épaule et inspira longuement, des larmes roulaient doucement sur ses joues mais il n'y en eut que peu, Harry lui avait clairement - et brutalement- fait comprendre que cela ne servait strictement à rien. Elle trouvait cela faux, les larmes étaient une incroyable liberté, tout simplement, mais qu'importe, sentir le souffle de Ronald dans son cou l'avait calmée, elle avait aligné son rythme avec le sien et s'était ainsi lentement apaisée.

Lorsque le rouquin avait entamé sa deuxième phrase la jeune fille, se rasseyant à coté de lui essuya les traces sur ses joues tout en observant la bibliothécaire continuer son chemin d'un pas sec. Elle sourit en s'imaginant que finalement, après cinq années de tentative, quelqu'un avait enfin réussi à la faire fuir et finalement voulu regarder son ami mais son regard resta fixer sur les rayons. Hermi se mordit un peu la lèvre inspirant de nouveau fortement elle finit par passer vivement sa main dans ses cheveux comme pour se resésir et elle se redressa, elle se mit alors à marcher lentement sur environ un mètre devant le Weasley.

-J'ai fais quelque chose. C'est grave dans le sens où cela concerne ...tant de monde. Elle fixa son ami pour se rassurer réalisant à tel point son geste était important mais aussi lié à un monde. J'ai cru m'en sortir seul, je n'ai pas vraiment réfléchi, comme quoi savoir en cours ne nous assure rien! J'avais tant de mal sous les yeux, nous étions perdus et avec nous tous les sorciers ce qui finalement aurait aussi une répercussion sur les modus. Le monde s'écroulait sous mes pieds et j'ai alors eu une idée.

Elle convenait bien qu'il ne devait rien comprendre mais au fond elle repoussait le moment de tout lui avouer. Seulement elle partait dans la même direction que Harry, s'il était frustré il ne l'écouterait plus.

- J'ai retrouvé le retourneur de temps de McGonagal et je suis revenue dans le temps. Jusqu'à il y a deux semaines.

La Grffy' s'était figée pour débiter ainsi sa phrase sans plus hésiter et elle resta le souffle court et la bouche entre ouverte réalisant qu'elle n'était à présent plus seule et que la possibilité d'un allier se jouait maintenant.

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Je l'écoute parler, sans l'interrompre. Je comprends qu'elle se sente mal, mais c'est peut-être un peu exagéré que de parler comme ça de son problème. Mais après tout, je n'ai jamais réellement vu Hermione avoir un problème qu'elle ne puisse résoudre grâce à ses livres.

Je hausse un sourcil lorsqu'elle me parle du Retourneur de Temps. Je n'ai jamais eu l'occasion de l'utiliser, mais en troisième année, lorsque je suis sorti de l'infirmerie, Harry et Hermione m'ont raconté ce qui s'était passé, ce qui aurait pu se passer, et comment ils ont réussi à l'éviter.

Je réfléchis quelques secondes, me levant pour la faire asseoir là où elle était quelques minutes auparavant. Je m'assieds à mon tour, prenant sa main dans la mienne. Je formule trois fois la phrase que je vais dire dans ma tête, pour être sûr que ce n'est pas abrupt.

"Depuis quand es-tu revenu dans le temps ? Je veux dire, tu es allée jusqu'à quand avant de revenir ?"

Je caresse doucement sa main de mon pouce, pour l'apaiser, pour lui montrer qu'elle peut me parler, même si je suis parfois maladroit et que je manque de tact. Je tente un petit sourire pour la rassurer. Bien qu'on s'engueule à longueur de journées, elle est ma meilleure amie et je n'aime pas qu'elle se sente mal.

Alors bien sûr, je n'suis pas Harry. Je suis juste Ron. Mais apparemment, elle semble avoir besoin de 'juste Ron' pour la soutenir dans cette épreuve. Et elle sait bien que malgré tout, je serai toujours là. Je ne mets pas le doigt dessus, mais quelque chose en moi brûle, mais en bien. Je me sens bien là, avec elle me racontant ce qui ne va pas. Pour une fois, je me sens important pour Hermione, et ça me fait du bien.

Depuis ce jour dans le train, depuis qu'elle les avaient interpellés en cherchant Trévor, le crapeau de Neville, Harry, Ron et elle avait été...Inséparables. Il est vrai que les deux garçons ne la supportaient pas vraiment mais ils n'avaient tout de même cessés d'être ensemble et finalement ils avaient adoucis son caractère " bourreau de travail" et elles les avaient poussé - encore aujourd'hui- a s’intéresser aux études. Seulement elle réalisait à présent et fort tard, àtel point Ronald était exceptionnel. Pas qu'elle ne le sache pas, ces deux amis étaient incroyables et elle ne saurait s'en passer, quoi qu'il advienne ils étaient plus important pour elle que quoi que ce soit, mais elle connaissait leur petits défauts. Harry têtu et peu confiant. Ronald brutal - ou de moins peu attentif à la douceur - et lui aussi en total manque de confiance. Mais elle venait de réaliser qu'en fait, il n'avait plus qu'une légère timidité comme défaut. A la rassurer ainsi, sans honte, sans réfléchir à ce qu'on pouvait penser. Il était adorablement maladroit certaine fois mais c'était ce qui l'attirerait le plus chez lui.

- Nous étions à la fin de notre septième année. Seulement nous n'avons pas beaucoup été à Poudlard, nous avons voyagé car Dumbeldor a avoué une découverte principale dans la bataille contre Voldemort. Mais nous perdions tout, la guerre était déclenchée, l'école tombait en ruine, de la première année au professorat, chacun avait à se battre contre ses troupes. Il a plus d'allier que ce que l'on aurait jamais penser.
Ils mourraient...Ils étaient tant, des gens si proches, si bons et si innocents. J'ai compris que nous n'avions plus de chance ou en tout cas que je ne pourrais accepter que cela soit une victoire de gagner avec autant de morts. Dans tous les cas nous étions perdant et je ne pouvait l'admette tant que j'avais la possibilité de l'empêcher.

Hermione avait ponctué son récit de quelque pauses et avait bien insisté sur les moments forts mais elle se sentait assez détendue malgré le dur sujet. Raconter ainsi le pourquoi l'allégeait, car à présent elle n'était plus seule à savoir et qu'elle ne partageait pas ce lourd poids avec n’importe qui. De plus se remémorer ainsi les raisons de son retour et les défendre avec la même ferveur que sur le champs de bataille lui redonnait confiance en son geste. Elle n'avait certainement pas à regretter, seulement à assumer.
C'est donc le tout expliqué qu'elle leva les yeux sur le rouquin lui serrant, rassurant la main. Elle lui sourit et préféra attendre une réponse. Le silence est clarificateur et agréable certaine fois. Dont précisément là, au beau milieu de la bibliothèque, en plaine après midi d'hiver.

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Plus Hermione me raconte ce qu'elle a vécu, plus je comprends qu'elle ait voulu revenir. Mais pourquoi faire ? Comment éviter une guerre qui se prépare depuis maintenant cinq ans ? Je suis finalement bien placé pour le savoir, au vu de la condition de mon amie Iseult. Ou quand bien même ne pas l'éviter, comment même minimiser les pertes ? Il s'agit d'une guerre, et des innocents sont nécessairement tués dans une guerre, au même titre que des responsables, même si rien ne justifie telle sauvagerie.

Malheureusement, j'en connait une qui ne veut rien savoir. Innocents ou non, s'ils sont dans l'ordre de mission, ils sont anéantis. Tous les membres de l'Ordre la connaissent, Bloody Doll, et tous la craignent autant qu'ils souhaitent l'ajouter à leur tableau de chasse. Je soupire. Le silence s'installe alors que je cherche quoi dire à mon amie.

C'est une situation difficile à gérer, et même si je ne suis que dans la confidence, je m'en rends aisément compte. Je recherche au fin fond de ma petite cervelle ce qui fait sourire Iseult, parce qu'elle est impassible et que donc je pourrais faire sourire Hermione bien plus facilement. Mais la situation est tellement cocasse que je grimace, relevant les yeux vers ceux de mon amie.

"Commence par te calmer Mione. Et dis-toi que quoi qu'il arrive, je serai là. Est-ce que t'as un plan ?"

Je crois que je suis un adepte de cette phrase 'c'est quoi l'plan ?'. Parce que faut l'avouer, faire des plans, c'pas trop ma spécialité, même si évidemment, je peux aider à l'élaboration. Je plonge mes yeux dans ceux de Hermione et lui fais un petit sourire.

Je sais que la situation est loin de se prêter à sourire, mais j'en ai eu envie, d'un coup, comme ça, rien qu'à la regarder, vulnérable comme je l'ai encore jamais vue. Elle a un petit quelque chose, qui fait que j'ai envie de la protéger. Et je crois que le fait qu'elle soit mon amie n'a pas grand chose à voir avec ça.

"Tes intentions sont louables, mais on change pas le futur comme ça. Cette guerre, je tiens à te le dire, est inévitable à plus de 99,9%."

Je secoue la tête nonchalamment, lui signifiant que je pense qu'on ne pourra pas, même à trois, éviter cette bataille qui sera, à ce que j'en ai compris, sanguinolente, terrible et synonyme de pertes immenses dans le monde de la sorcellerie.

A la grande surprise d'Hermione, Ron ne s’intéressa pas le moins du monde a ce qu'avait put leur annoncer Dumbeldore ou au comment du véritable début de la guerre. Il semblait juste penser que son amie s'était faite des illusions en revenant, que comme une enfant elle avait pensé à tort qu'une guerre n'avait pas de sens et que l'on ne pouvait rien y faire. Il n'y croyait donc pas? Alors qu'il n'avait rien vu, alors qu'ils se bâtaient tous les trois depuis cinq ans, il pensait déjà que le drame arriverait un jour et que ce serait: Juste comme ça.

Ronald ne fait ni cela pour la décourager ou la blesser, il tente juste de la faire revenir sur terre mais elle ne comprend pas un tel découragement, il comptait accepter sans se battre alors qu'il en avait la possibilité?
Elle se leva et se planta devant lui le front plissé par l'incompréhension et la voix légèrement tremblante.

-Ron!
Tu...tu dis n'importe quoi! Bien sûre qu'il est possible de changer le futur et nous avons même deux ans pour le faire!
Maintenant que je sais comment cela va se passer...Et puis il ne pourrait même rester que o,1%, c'est 0,1% de chance de sauver des vies, des rêves et Poudlard!

Elle le fixe un moment et finalement empoigne sa main avant de le tirer vers la fenêtre la plus proche.

-Ils attaqueront par là bas, ils détruiront les sortilèges de défense très facilement.
Poudlard sera en feu, les morts seront entassé dans la Grande Salle, juste en dessous.

Elle vouait qu'il réalise, et elle lui indiquait tout la voix dur et froide.

-Les tours seront prises en charge par les membres de l’ordre,...Et ils mourront pour la plus part!

Elle pointa du doigt la foret interdite avant de planter son regard dans celui de Ron, une expression amer sur le visage.

-Et c'est là que se passera la fin. Il n'y aura qu'eux et Harry. Et ils mourront!
Comme tant de monde.
Sauf que si nous nous étions découragé, Harry serait vraiment mort! Nous avons eu de l'espoir, l'espoir qu'il y ai une chance, même minime.

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Je la suis du regard, toujours autant obnubilé par cette sensation étrange et nouvelle de protection. Je lance un regard à Madame Pince qui, bien qu'elle ait abandonné l'idée de venir nous demander de parler moins fort, nous regarde avec des yeux de tueur.

Au fur et à mesure de sa description, je me rends compte de l'horreur de la future situation. Les Aurors tués, Harry aussi, et tous les autres qu'elle a pas voulu ou pu me citer. Je retourne m'asseoir une fois qu'elle a terminé et me masse les tempes. Je relève lentement le visage vers mon amie.

"Je ... Comment veux-tu éviter ça ? Au mieux, tu ... On pourra minimiser les pertes. Mais la guerre est inévitable. Tu-Sais-Qui est bien trop remonté, et pour l'anéantir, on pourra jamais l'attaquer en dehors d'une guerre ..."

Je soupire. Je peux paraître un peu pessimiste, mais depuis le Bal de Noël, j'ai bien eu le temps d'y réfléchir, depuis que j'ai appris et confirmé la condition de Iseult. Elle m'a faire comprendre que cette guerre est inévitable, et que quoi qu'il arrive, des tas de gens y laisseront leur peau. A commencer par elle.

Plus j'y réfléchis, plus je me dis que finalement, si on tue Vous-Savez-Qui sans déclencher de guerre, Iseult survivra sans doute. Je souris intérieurement. Je le vivrai tellement mal si je venais à la perdre.

"Dis-moi ce que tu sais, peut-être qu'à nous deux on pourra trouver quelque faille, quelque chose qui puisse nous aider à faire ce que tu veux faire."

Elle se rassit sous le regard lourd de la bibliothécaire, elle ne voulait, malgré sa rage, pas risquer de perdre son droit d'entrée et d'emprunt en ce lieu.
Fixant Ron, elle l'écouta pensive avant de commencer une véritable explication comme il l'avait demandé.

-J'ai un espoir car si l'on tue Voldemort, enfin, si on aide Harry a le permettre, avant que la guerre ne soit vraiment déclarée, elle n'aura plus lieu d'être!
C'est certainement un manque de temps qui nous a causé un problème, Dumbeldor ne nous parlera pas avant la fin de notre sixième année, mais là nous avons précisément une année de plus ...et je sais même où les trouver!

Une fois de plus il ne devait certainement pas comprendre de quoi elle parlait, elle se leva donc et d'un sortilège fit sortir un livre dessous une table. Elle le posa avec des regard suspicieux alentour avant de se pencher dessus pour feuilleter les pages.

-Les Horcruxes. Voilà le mystère.
C'est une magie noir et pas des moindre, lis ce paragraphe, vite. Et n'en parle à personne. Ce fut certainement le début de la dérive de Tom Jédusor.

Hermione eut un sourire forcé et observa pensive son ami entamer sa lecture.

-Nous en avons sept à trouver, nous n'avons entamé notre quête qu'au début de notre dernière année d'étude et évidement nous eûmes peut de temps. Sauf qu'à présent je sais où et comment les trouver ainsi que comment les détruire.

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J'ai quand même du mal à m'habituer au fait qu'elle sache déjà ce que Harry et moi apprendrons -normalement- dans un an ... Je frissonne lorsqu'elle prononce le nom de Vous-Savez-Qui. Elle va pas bien ! Elle sait très bien que je supporte pas de l'entendre, même quand c'est Harry qui le dit, alors que Harry l'a toujours appelé comme ça.

Tout en l'écoutant me raconter ses histoires de Dumbledore qui tarde à nous dire comment tuer ce monstre tueur de Moldus, je réfléchis. Comment atteindre un être aussi infâme, toujours entouré de ses suivants ? Et, alors qu'elle me met un livre sous le nez, je commence à me demander si toute son histoire n'est pas une ruse pour me faire apprendre mes leçons.

Puis je me souviens de ses larmes, ses tremblements. Je me plonge dans le paragraphe indiqué, tout en écoutant ce qu'elle me dit d'une oreille distraite. Une fois ma lecture terminée, je ne relève pas la tête, tentant d'apprivoiser chacun des mots et leur impact. Je me sens bouillir de l'intérieur. Comment une personne intelligente et saine d'esprit peut ne serait-ce qu'imaginer ces horreurs ?

Lentement, je lève les yeux vers mon amie. Mes yeux sont sans doute exorbités et mon coeur bat plus fort dans ma poitrine que jamais auparavant, même pas lorsque j'ai rencontré les Acromentules de la Forêt Interdite. Je reprends mon souffle et mon calme, et ouvre la bouche pour la refermer sans rien avoir dit. Je l'ouvre à nouveau, attends quelques secondes.

"Faut en parler à Harry ! Hermione c'est ... A la fois horrible, et à la fois merveilleux !"

Un sourire vient orner mon visage, pourtant encore pâle de ce que je viens de lire. Si ça peut empêcher des innocents de mourir, et si ça peut nous permettre d'en finir mieux vite avec ce psychopathe et sa bande de fidèles, moi je dis qu'on doit tenter. D'autant mieux que Harry, en ce moment, commence à avoir de nouveau atrocement mal à la tête à cause de sa cicatrice

Ronald semble plus choqué que ce qu'elle n’aurais pu imaginé, il l'intrigue encore, alors qu'il ne semblait pas y croire, à présent il parait ne savoir que dire et penser que cela va être compliqué de se battre. Finalement, après une première tentative, il prend la parole assez déstabilisé. Elle l'écoute et acciesque mais seulement elle avait déjà pensé.

-Ce sera aussi un effet de surprise Ron, si Voldemort apprend que nous tentons de le tuer par derrière, il n'aura aucun mal à avancer la guerre. Il faudra donc tous les récupérer avant de tenter de les détruire. Car il le sent. Il faudra aussi faire attention de paraître surpris à chaque piège. Mais le plus gros problème c'est que si on le dit à Harry, il aura du mal à ne pas y penser 24/24 et tu-sais-qui lira dans ses pensées sans difficultés.

Hermi' ne sais lus s'il est déjà censé savoir le lien entre son ami et ce monstre, elle a du mal a se souvenir de quand quoi fut apprit.
Elle décide donc de laisser l'expression surprise ou non de Ronald lui expliquer.

-Au fait, dis a ton père de faire attention au Ministère!

Le souvenir venait de lui fuser dans l'esprit, elle s'embrouillait entre ce qu'elle allait vivre deux fois, ce u'elle devait empêcher et ce qu’elle avait déjà oublié.
En fait, elle avait focalisé son esprit sur la recherche des Horcruxes et donc à présent elle se souvenait exactement d'où et comment les trouver et détruire mais il y avait tant d'autres choses importantes et bien plus proches.

-Et puis Rogue,...

Elle se tut et indiqua à son ami que finalement elle n'avait rien à dire à ce sujet, elle se rendait soudain compte de sa naïveté, parler d'un tel sujet dans un milieu public tel alors qu'en plus, une mince faille détruirait tous ses plants. Elle fixa alors le rouquin se demanda s'il s'agissait vraiment de lui, le Polynectar était une potion exceptionnelle et si...
Hermione devenait totalement paranoïaque mais elle savait des choses qui causeraient leur perte et certainement bien plus grande que la première si quelque de mal intentionné tombait dessus. Elle avait déjà réalisé beaucoup de chose mais à présent, le risque d'inversion de ce qu'elle voulait faire.

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Attends que je comprenne bien ce qu'elle veut me dire. Il ne faut pas en parler à Harry, ça signifie agir dans son dos, c'est-à-dire sans lui. En outre, c'est non seulement impossible parce que finalement on a besoin de Harry, mais à la fois impossible parce que je saurais certainement pas tenir ma langue.

"On peut pas ne rien lui dire. Tu voudrais qu'on agisse que toi et moi, sans Harry ? Seulement toi et moi ?"

Ça me fait bizarre de dire 'toi et moi' en parlant à Hermione. Parce qu'en général, je me retrouve toujours à discuter avec elle lorsque Harry est aussi présent. Sauf une fois en deuxième année, mais Harry était en retenue, alors ça compte presque pas.

Et à la fois, je me sens assez surexcité à l'idée de 'travailler' avec elle, rien qu'avec elle. Avec un peu de chance, elle se rendra compte que je suis loin d'être l'imbécile que je parais. A moins qu'elle s'en soit rendu compte dans les deux ans qui suivent ... Je risque de très vite m'embrouiller avec toute cette histoire de retour dans le temps.

"Mais attends. Comment t'as fait pour revenir dans le temps et que ton toi du passé ne soit plus là ? Techniquement, si je me rappelle la troisième année, Harry et toi deviez vous cacher de vos vous passés pour ne pas dérégler l'échelle du temps ou je sais pas trop quoi. Et c'est écrit dans tous les livres de divination. Dans le cas d'un retour dans le passé ou d'une avancée dans le futur, le sujet doit faire en sorte de passer inaperçu pour les sujets de l'époque concernée, sous peine de dérégler l'échelle du temps."

Je hausse un sourcil. Je crois qu'il y'a de grandes chances qu'elle se rende compte que je suis pas abruti plus tôt que prévu. Je soupire, attendant sa réponse. Peut-être que McGonagall a seulement modifié le Retourneur de Temps pour justement éviter ces problèmes de double. Je hausse les épaules.

"Je pense que c'est pas prudent de parler plus ici. N'importe qui pourrait nous entendre, et ça foutrait tout en l'air. De toutes façons, j'ai fini mes recherches en astronomie."

Ce qui parut le plus surprendre Ron fut le fait de ne pas pouvoir en parler à Harry. Hermione aussi y avait pensé et en lui expliquant elle s'était rendue compte de la folie de son idée, Harry était autant la base de l'histoire que celui qui avait le plus besoin d'être informé mais au fond il ne saurait cacher ses pensées à Voldemort. Ne sachant que répondre la jeune Gryffy' s'était levée pour aller jeter un coup d'oeil à la fenêtre, elle fixa le ciel tout en écoutant attentivement la remarque de son ami. Le fait est que revenue dans le passé elle avait cherché son double et s'était méfié à chaque mouvements, elle avait scruté l'expression de ses amis pour voir s'ils ne venaient pas de la voir et que l'impression qu'elle était partie à droite et apparaissait à gauche ne se lisait pas sur leurs visages mais non. Il s'agissait donc encore d'un mystère pour elle.

-Quant à mon autre moi, j'y réfléchis encore.
Quant à Harry, il faut penser à comment on va lui dire, quand - car il est incroyable frustré et nerveux ces temps ci-, s'il l'apprend il sera....

Elle se rassit et observa son ami avec tristesse.

-C'est un Horcruxe.

Le silence qui s’installa fut clair et ce n'est qu'après cinq bonnes minutes de réflexion pour chacun qu'elle sourit triste avant de se relever une troisième fois, de prendre ses livres et de jeter un dernier regard à Ron avant de partir.

- Penses-y...
A ce soir!

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